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Je t'accompagne
27 octobre 2011

Hospitalisation

Depuis six jours déjà, tu es hospitalisée. Cette fois je n'ai pas pu te l'éviter, alors que j'aurais tant voulu te garder à domicile. Le cardiologue m'a tracé des perspectives si difficiles que je n'ai pas pu ou pas su dire non.

Après coup, je ne suis pas sûre d'avoir bien fait. C'est très dur l'hôpital ! Tu sembles si abandonnée dans ta chemise mal attachée et ton lit trop blanc ! Es-tu bien soignée ? Je ne sais pas. Bien sûr tu es examinée chaque jour sous toutes les coutures et mise sous machine si besoin, perfusée, oxygénée... Mais tu ne manges pas, mais tu as mal au dos, mais tu pleures et personne ne vient.

Deux fois par jour, je te rends une longue visite, te caressant doucement la main et essayant de te faire avaler quelques bouchées qui ne veulent plus passer. Je te dis que je t'aime et j'essaie de te communiquer un peu de force. Mais que pèsent quatre heure seulement par jour, sur vingt-quatre ? J'essaie d'ignorer les murs de la clinique et nous regardons ensemble les oiseaux qui traversent le ciel d'octobre et le sommet des arbres parés de gloire. Je te montre les photos de nos lutins et tu demandes de leurs nouvelles. Je te fais boire une gorgée, puis une autre. Le temps s'égrène, si long, si lent, l'interminable temps blanc de l'hôpital.

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Commentaires
I
Merci Anne aux étoiles, écrire ici me fait du bien. Douce journée à vous !
A
Chère Ileana, je suis très troublée par ces textes magnifiques que vous écrivez sur votre Maman. Et que vous puissiez le faire en ce moment. Quelle richesse, quel amour irradient vos mots de fille à sa mère.<br /> Soyez bien certaine que vous lui offrez une paix intérieure, et à vous également. Partir ainsi, entourée, caressée, aimée, oui, votre Maman pourra partir, et c'est vous qui le lui permettez.
I
Merci Mimi !
M
Une petite pensée pour toi et ta maman en passant ce matin ...
I
Jacques, Mimi, Coumarine, merci de tout coeur de vos passages ici, de vos pensées, de votre prière, de votre soutien. Je n'ai pas le moral bien haut aujourd'hui.<br /> Coumarine, j'ai eu les larmes aux yeux de te voir passer ici alors que toi-même vis des choses si difficiles. Je vous embrasse tous les trois.
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