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Je t'accompagne
16 janvier 2012

Deux mois

Il y a deux mois aujourd’hui que tu nous as quittés. Deux mois, c’était hier. Je suis encore à tes côtés, dévastée par ta douloureuse épreuve finale. Je suis pleine de colère envers le corps médical qui te traite comme un bouchon abandonné au gré des flots mauvais. Je tourne et retourne dans ma tête les avis qui divergent. Est-ce donc à moi de faire ces choix impossibles ? Toute à ma préoccupation, je laisse filer ces dernières heures avec toi, je ne t’entoure pas d’une présence suffisamment attentive. Et soudain, tu n’es plus là. Ta poitrine a cessé de se soulever difficilement tandis que tu allais chercher loin chaque douloureuse respiration. Soudain tout est calme dans la chambre, tes souffrances sont enfin arrivées à leur terme. Sur le moment, je ne peux être que soulagée, délivrée en même temps que toi, heureuse que le temps de la paix soit enfin venu pour toi.

Puis le dur chemin va commencer : intégrer ton absence, la vivre jour après jour, détail après détail. Espérer que tu es bien, enfin apaisée, et que tu as rejoint tous ceux qui te manquaient. Apprendre à vivre sans les mille gestes que je faisais pour toi, sans la douce caresse de ta main… Il y a deux mois déjà, et le chemin est encore très rude.

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Commentaires
B
Je ne sais quoi ajouter après ce beau commentaire de Jacques juste que nous continuons de penser à toi et de t'accompagner... ta maman est près de toi, n'en doute pas.
J
s'abandonner et c'est un jour Elle qu'on sentira présente, d'une autre façon, sans entraves, sans souffrances, sans appareils. Ce ne sont pas les médecins qui font la mort, ils tentent plus ou moins adroitement d'en atténuer les effets et les souffrances. On ne peut pas les blâmer et leur métier est dur pour ces combats perdus d'avance. Peut-on reprocher à la vague d'avancer, puis de reculer et d'avancer encore ? Peut-on changer ainsi le cours des choses ? Laisser doucement l'amour qui a entouré cette fin, celui donné,celui reçu, faire sa place. L'absente sera toujours absente mais l'homme est ainsi fait que l'absence aussi peut-être féconde. La fin de cette Maman, chère Iléana, révèle bien des choses sur notre propre attitude face à la mort. Ce lien mère-fille que vous nous avez décrit jour après jour est si riche de tendresse qu'il ne peut que porter en lui le remède que vous attendez.<br /> <br /> Mais c'est dur ! Alors courage !
C
juste t'embrasser, après t'avoir lue...<br /> <br /> oui c'est dur encore, très, et cela le restera un certain temps...
M
L'acceptation mène tôt ou tard à l'apaisement que je te souhaite de tout coeur .Plein de courage à toi Iléana . Bisous
Je t'accompagne
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